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Optimiser les URL pour le SEO

Comment améliorer les URL tant pour les moteurs que pour les utilisateurs ?

Mise à jour 2016

Insérer des mots-clés pertinents

Repère de navigation, aide mnémotechnique, nous venons de le voir, l’insertion de mots-clés dans l’URL est importante pour l’internaute. La présence de mots-clés au sein de l’URL n’a quasi plus de poids en ce qui concerne le référencement.

Les URL seront du type : www.nomdusite.com/motcle-mot-mot.html :

  • placez un ou deux mots-clés en début d’URL afin de les rapprocher de la racine ;
  • offrez des URL concises, en évitant les sous-répertoires trop profonds.

Insérez les mots-clés par ordre décroissant d’importance (de gauche à droite dans l’URL).

De plus, optez pour une nomenclature d’URL homogène :
– www.nomdusite.com/nom-de-rubrique (sans les déterminants) ;
– www.nomdusite.com/nom-de-rubrique/nom-de-sous-rubrique
(avec les déterminants) ;
– www.nomdusite.com/actualite-mot-cle/titre-actualite (avec les déterminants) ;
– www.nomdusite.com/video-mot-cle/titre-video (avec les déterminants), etc.

Ces préconisations sont facilement mises en pratique pour des pages HTML simples, mais pour les pages dynamiques, il faut recourir à la réécriture d’URL (URL rewriting).

De manière générale, les URL reprennent la structure du title. Il n’est cependant pas nécessaire d’y insérer les mots vides tels que « le », « d’ », « de », etc.

Rationaliser les URL

Si plusieurs URL proposent un contenu identique, utiliser les canoniques afin d’éviter le contenu dupliqué et pour indiquer aux moteurs l’URL à priviléger. Si cela n’est pas possible, les noindex ou le robots.txt viendront d’appoint pour empêcher l’indexation des contenus dupliqués, par exemple.

Privilégier les URL courtes

Même si les longues URL ne posent pas de problèmes pour les robots, privilégiez les URL courtes, il semble qu’elles se positionnent mieux que les longues. Une des explications de ce positionnement pourra certes être qu’une URL plus courte est logiquement localisée plus près de la racine, et donc être dans les premiers niveaux de l’architecture du site. Au plus une URL est longue, au plus elle a de probabilité d’être enfouie dans l’architecture du site.

Longueur des URL dans le top 10 de la SERP

Les URL plus courtes tendent à mieux se positionner que les longues.
Source : http://backlinko.com/search-engine-ranking

Moz (http://moz.com) conseille d’écrire des URL concises, entre 50 et 100 caractères, davantage pour des questions d’utilisabilité que pour d’éventuels problèmes que rencontreraient les moteurs.

Mieux vaut éviter d’utiliser des paramètres dans les URL, si possible. Si vous avez plus de deux paramètres, recourez à la réécriture d’URL. Des paramètres dynamiques sont utilisés pour suivre les clics (comme ceux utilisés par les applis de partage sur les réseaux sociaux – Buffer) : ils rallongent parfois les URL de manière exagérée – à suivre et changer, le cas échéant.

Éviter les caractères spéciaux

Evitez les caractères qui peuvent poser problème dans vos URL.
Vous en trouverez la liste sur Perishablepress.

Éviter les majuscules

Si vous êtes sur une plateforme LINUX, les URL sont sensibles à la casse. Afin d’éviter les déconvenues, préférez les minuscules dans vos URL, et pensez-y lorsque vous nommez vos fichiers.

Les majuscules dans les URL peuvent poser problèmes

Evitez les majuscules dans vos URL, elles peuvent générer des 404.
Source : http://www.searchdiscovery.com/blog/case-sensitive-urls-and-seo-case-matters/

Préférer la redirection permanente

La redirection des URL, par exemple dans le cadre d’une refonte de site, se fait en ayant recours aux redirections 301 (redirections permanentes). Elle permettent d’éviter les liens brisés pour les backlinks ou mises en favoris, de conserver le PageRank d’une page et son référencement, en faisant suivre le trafic du site vers une nouvelle URL de manière transparente pour les internautes et les moteurs. Rien de problématique, sauf si le nombre de redirections va au-delà de deux. Dans ce cas, les moteurs peuvent décider de ne pas suivre les redirections ou de ne pas transmettre le poids SEO vers l’URL finale. L’utilisateur quant à lui devra attendre le temps d’être redirigé vers la page finale, ce qui parfois peut mettre sa patience à rude épreuve… vous risquez de le perdre en chemin.

Des noms de fichiers informatifs

Ils entrent bien sûr dans la composition de l’URL.

Rédigez des noms de fichiers détaillés et informatifs. S’ils sont descriptifs, les utilisateurs auront plus facile à les identifier.
Dans le cas d’une image, si les moteurs ne détectent pas de texte approprié sur la page sur laquelle ils ont trouvé l’image, ils utilisent le nom du fichier en tant qu’aperçu dans leurs résultats, afin de fournir le plus de renseignements à l’internaute.
Concernant les fichiers PDF et Word, les moteurs détectent les mots dans les URL. Il est donc important de soigner les intitulés des noms de fichiers en y incluant des mots explicites et pertinents en rapport avec le contenu de l’article.

Préférez donc :
eliza-canivet.jpg à image0808.jpg ;
alexandre-canivet.doc à photo.jpg ;
eliza-alexandre.avi à video.avi ;

Attention aux EMD (Exact Match Domain) !

Puisque le nom de domaine entre dans la composition de l’URL, il nous semble important d’aborder ce point.

Les EMD, qu’est-ce que c’est ?

En 2012, Google a diminué le poids des noms de domaines contenant des mots-clés, par exemple recette-canard-laque.com, recette-canard-laque-aux-figues.com, etc. (voir la vidéo de Matt Cutts : How important is it to have keywords in a domain name). Ce type de noms de domaines, appelés EMD (Exact Match Domain), a en effet longtemps été une arme de choix pour les référenceurs.

Ils sont qualifiés notamment en fonction de leur extension ( .com , .net , .org sont les plus efficaces), du nombre de mots-clés incorporés (assortis parfois d’un superlatif), de l’intégration ou non d’un tiret « – », de la présence ou non de mots vides (mon, ton, son, ma, ta, le, de…).

Les EMD ont l’inconvénient de limiter l’expansion future de la marque. Imaginez recette-de-canard.com qui se lance dans la recette des homards. Ils sont généralement plus chers, plus concurrentiels et limités en nombre (pas les homards, les EMD). Il y a plus de risques de suroptimisation et, enfin, il peut y avoir confusion avec la marque, chose que Google n’appréciera pas dans ses AdWords.

Pour Google, le problème vient sans doute de l’analyse des backlinks : dans le cas des EMD, une forte proportion d’entre eux contient un texte de lien optimisé, ce qui d’habitude est rare pour un nom de domaine sans mot-clé. La présence de mots-clés dans le nom de domaine a sans doute eu trop de poids pendant trop longtemps, les EMD bénéficiant d’un avantage certain au niveau du texte d’ancrage : le lien entre « recette de canard » et un EMD tel que recette-de-canard.com est beaucoup plus pertinent que vers coincoin.com . De plus, pour les moteurs, il est difficile de distinguer un backlink qui fait référence au site en tant que marque d’un autre backlink qui contient des mots-clés.

Que faut-il éviter ?

  • L’insertion de trop nombreux tirets : à partir de deux tirets, cela pourrait être considéré comme du spam. Limitez-vous à un, voire bannissez-les complètement.
  • L’abus de mots-clés : le meilleur compromis selon SEOmoz.org est d’employer au maximum trois mots pour un .com et deux mots pour un .net ou .org .
  • Les noms de domaines de second niveau comme .travel, .info, etc. : ils n’en valent pas la peine.
  • Les domaines contenant des mots vides sont considérés comme des EMD partiels et se révèlent utiles quand le nom de domaine visé est déjà réservé. Par exemple, si RecetteDeCanard.com est pris, vous pouvez vous rabattre sur LaRecetteDeCanard.com.

Quelles sont les bonnes pratiques ?

  • Investissez dans le nom de domaine le plus opportun que vous pouvez acquérir.
  • Construisez un site de marque de type Toys.com propriété du site ToysRus.com and Associates : vous bénéficierez tant de la mention de la marque que des mots-clés génériques.
  • Pensez aux EMD géolocalisés, souvent accessibles.
  • Désoptimisez si vous pensez avoir forcé le mot-clé dans vos années « folles ».
  • Si vous achetez plusieurs noms de domaines pour des raisons de netlinking, évitez que ce ne soit le même propriétaire (particulier ou entreprise) qui soit repris sur le Whois (base publique qui stocke l’ensemble des données relatives à un nom de domaine). Google y a accès et vous pourriez plus facilement être soupçonné d’achat effectué dans l’unique but de renforcer votre stratégie de liens entrants.

Lisez également : Optimiser ses pages pour le SEO.

Isabelle Canivet.

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