Offrir un contenu de qualité qui répond aux attentes du public visé et optimiser la page en tenant compte de l’utilisateur et des critères des moteurs de recherche, tels sont les 2 piliers de base pour améliorer son référencement naturel.
Mais comment optimiser ses pages web ?
Mise à jour 2016
Comprenez par contenu le texte éditable, les images et vidéos destinés à l’internaute.
Pour avoir une chance d’être positionné sur les pages de résultats des moteurs, le contenu doit pouvoir être indexé et compris par les robots. Ces derniers ne peuvent indexer que du contenu éditable, c’est-à-dire qui peut être copié et collé dans un traitement de texte. Un texte dans une image ou une vidéo, par exemple, ne pourra pas être indexé. Il faudra fournir au robot une information. Nous verrons plus loin comment faire.
Comment optimiser le contenu textuel ?
Concentrez-vous sur les trois premières lignes (30-50 premiers mots) ou le chapeau du contenu rédactionnel. Ce contenu stratégiquement placé en haut de page doit donner le message essentiel en intégrant les mots clés de votre activité. Faites attention au nombre d’occurrence des mots-clés. La répétition excessive d’un mot clé dans une page peut être considérée comme de la fraude par les moteurs (spamdexing).
On parlait jadis de l’indice de densité qui faisait référence au nombre d’occurrences du mot divisé par le nombre total des mots présents dans le contenu, mais ce n’est plus du tout d’à-propos : la localisation du mot clé dans un titre a par exemple plus de poids qu’un mot clé perdu dans le texte.
Exploitez le champ lexical de vos mots-clés au maximum ; pensez à décliner la racine du mot au pluriel, au singulier, au féminin, etc., intégrez des synonymes et expressions connexes. Exemple pour une page sur la rédaction web : rédacteur, rédiger, rédaction, concepteur, contenus, textes, référencement naturel, SEO, etc.
Utilisez ces mots dans vos titres (balises title, h1, h2, etc.), dans les liens (balise a href), dans les attributs alt des images (voir plus loin) et bien sûr dans le texte. Sans excès.
Ne traitez qu’un thème par page (de 300 mots descriptifs minimum) afin que l’internaute ait une vue plus globale du sujet traité, plutôt qu’une information éparpillée. Il en est de même pour les moteurs qui mesureront ainsi beaucoup mieux la pertinence par rapport à la requête d’un utilisateur. Sachez-le, Google privilégie depuis quelques années les articles de plus de 2000 mots. Tout dépend bien sûr de la thématique.
Mettez votre contenu en relief pour en faciliter la lecture. Cela consiste à l’aérer à l’aide de blancs, insérer des paragraphes courts, organiser le contenu à l’aide de listes à puces, mettre les mots-clés en gras, faire ressortir les titres et les liens. En travaillant le code source, vous aiderez les robots à interpréter votre texte. Par exemple, le gras sera codé <strong> dans le code HTML, les titres seront balisés à l’aide des h1, h2, h3, etc. Pour rappel, le h1 ou titre principal a plus de poids pour les moteurs.
Télécharger notre poster sur la lisibilité pour une lecture web optimisée.
Enfin, l’optimisation d’un contenu passe également par sa mise à jour et sa crédibilité. Insérez la date de publication des contenus, rassurez l’internaute quant à la validité de vos sources et de vos informations entre autres.
Structurez votre texte pour une meilleure lisibilité.
Suivez notre méthodologie pour rédiger un article optimisé.
La pertinence du libellé du lien donne du poids tant à la page qui contient ce lien qu’à la page vers laquelle ce lien pointe.
La richesse sémantique de ces liens permet d’augmenter la réputation de la page cible, il est important d’avoir une cohérence entre les deux contenus.
La tendance aujourd’hui pour le référencement est d’utiliser des « ici » et « là ». Nous déconseillons néanmoins cette pratique peu orientée utilisateur, non seulement pour des questions d’ergonomie (essayez de cliquer sur un lien court de type « ici » sur un smartphone), mais également pour des questions d’intelligibilité. En effet, l’internaute sera obligé de lire l’entièreté du texte qui précède le « ici » pour comprendre le contenu de la page de destination.
Ici et là, peu ergonomique, surtout sur les mobiles !
Comment optimiser les liens ?
Rédigez des liens courts pour optimiser la lecture (balayage). Il doit être introduit par un mot-clé ou mot informatif. Il est important d’avoir un maillage entre les pages pour amener le visiteur à découvrir d’autres contenus et alimenter l’indice de popularité de la page qui doit être mise en avant. Mais attention, ne multipliez pas les liens au sein d’une même page. Deux ou trois liens suffiront amplement au sein du contenu.
Les types de liens à éviter :
Nous n’abordons pas ici le netlinking ou acquisition de liens entrants qui a pour objectif d’augmenter l’indice de popularité de la page et la confiance que les moteurs peuvent lui attribuer. Une page populaire détectée par les robots sera vraisemblablement mieux positionnée sur les pages de résultats.
La qualité des liens entrants vers une page (ou backlinks) reste aujourd’hui un critère clé de pertinence pour les robots. Mieux avoir peu de liens entrants, mais provenant de sites d’autorité, c’est-à-dire qui bénéficient de l’indice de confiance des moteurs (.gov, .edu, etc.), plutôt qu’une multitude de liens entrants provenant de sites à faible popularité.
La stratégie d’acquisition de liens privilégiée par les moteurs est la création spontanée de liens vers votre page par les webmasters. On parle dans ce cas de linkbaiting. Les échanges de liens, le paiement en échange de liens entrants ou la soumission automatique de sites sur les annuaires sont considérés par les moteurs comme une tentative de fraude. Tout cela tombe sous la coupe des systèmes de liens, ce qui est dénoncé par les moteurs.
Même si les mots clés dans l’URL ont perdu en poids pour les moteurs, il est conseillé de rédiger des URL intelligibles pour les utilisateurs, elles sont plus faciles à mémoriser.
Pour être optimisé, l’intitulé ou URL des pages doit être idéalement composé de noms intelligibles : évitez les combinaisons compliquées, esperluettes et autres signes. Il est conseillé d’utiliser des tirets entre les mots-clés, plutôt le tiret haut ‘-‘, comme le préconise Google.
Vous privilégierez par exemple /optimiser-ses-pages-internet.html à /article14234_optimp.html.
La présence excessive de mots clés dans les URL (et noms de domaine, cf. Google EMD ou Exact Match Domain update) n’est plus un critère de pertinence et peut même avoir un impact négatif sur le référencement. Google pourrait en effet considérer qu’il s’agit d’une tentative de fraude.
Si vous avez recours à un outil de gestion de contenu (CMS), il est possible que vous ne puissiez pas définir l’adresse de votre page. Vous pouvez toujours recourir au système d’URL rewriting, voir à cet effet l’article URL Rewriting expliqué aux débutants écrit par Olivier Duffez.
Elle permet de fournir aux moteurs de recherche et à l’internaute toute une série d’informations sur le contenu d’une page.
Dans le code HTML, cette balise se situe dans le <head>.
La balise title correspond au titre de la page (versus titre de l’article qui chapeaute le contenu), elle s’affiche en haut de la fenêtre du navigateur Internet (sur Firefox) ou lorsque l’on passe sa souris sur l’onglet du navigateur (sur Chrome).
Le title fournit une source essentielle d’information aux visiteurs, mais également aux moteurs de recherche.
Exemple de la balise title pour yellowdolphins.com :
Yellow Dolphins – Agence en stratégie de contenu – Paris, Bruxelles, Luxembourg, Malaga
Le lien sur la SERP compte +- 70 caractères, espaces compris (600 pixels sur un ordinateur).
Un title fera maximum 70 caractères afin de ne pas être tronqué.
Comment optimiser la balise title ?
Chaque page de votre site peut être référencée par les moteurs de recherche ; chaque internaute peut donc se retrouver sur une page de votre site sans passer par la page d’accueil. Il est donc important de lui fournir toutes les informations lui permettant de vous identifier facilement.
Certains outils donnent le nombre de signes et de pixels : pratique ! Ci-dessous, le title compte 84 signes et s’affiche sur 711 pixels en lieu et place de 70 signes et 600 pixels. Une partie du title disparaît de la page de résultats.
Certains outils permettent de vérifier le nombre de signes et la taille en pixels du title.
La balise meta description permet d’influencer le moteur de recherche quant à l’extrait du contenu de vos pages qu’il affichera lors d’une requête de l’internaute.
Sans cette balise, le moteur de recherche affichera un extrait de la page contenant le mot-clé requis par l’internaute. Vous perdez toute la maîtrise de cette description sur la page de résultats.
Cependant, la présence de la balise meta name= “description” ne garantit pas son affichage… encore faut-il qu’il existe une cohérence entre le titre de la page, le contenu de la balise description et le contenu rédactionnel de la page, mais aussi qu’elle soit assez longue.
Comment optimiser la balise meta description ?
La balise meta keywords n’est plus prise en compte par les moteurs de recherche suite aux nombreux abus qui ont été constatés par le passé.
Toutefois, cette balise est parfois utilisée par le moteur de recherche interne, continuez à la renseigner.
Vous la renseignerez en fonction des directives de votre CMS. En général :
Attention, Google propose une balise spécifique pour les Google Actualités, la meta news_keywords. Elle se présente sous la forme suivante :
<meta name=”news_keywords content”=”Goulou, Gucci”>
Elle n’est pas obligatoire, mais elle peut aider le moteur à mieux classifier vos articles et lever des ambiguïtés entre des termes connexes.
Vous pouvez utiliser jusqu’à 10 expressions pour un article donné, tous les mots-clés ont la même valeur. Séparez-les par des virgules.
Google ne voit pas le contenu visuel d’une image. Pour qu’il puisse savoir de quoi elle parle, il faut lui donner accès à une description. Ce n’est qu’à cette condition que votre image a des chances d’être indexée dans les bases de données du moteur et donc de s’afficher sur les pages de résultats, notamment sur Google Images.
D’autre part, si l’image contient une description, les utilisateurs qui, pour une raison ou une autre, ne peuvent pas la voir (connexion trop lente, lien brisé, utilisation d’un synthétiseur vocal), pourront en comprendre le contenu.
Pour ce faire, il suffit de compléter l’attribut alt dans le HTML (alt pour alternative text).
<img src=”nom-fichier.png” alt=”Insérez ici le descriptif de votre image”>
Si vous utilisez un CMS, vous le ferez lors de l’upload de l’image.
Complétez l’attribut alt dans WordPress lors de l’upload.
Comment optimiser l’attribut alt ?
Nommez vos fichiers de manière intelligible. Préférez par exemple photo-parachute.jpg à img1.jpg. Pensez également à optimiser le poids des images.
Enfin, pour favoriser l’indexation des images, générez un sitemap et publiez-le sur la Search Console.
Découvrez notre offre de rédaction web
Confiez-nous l’audit SEO de votre site
Suivez notre formation à la stratégie de contenu orientée SEO
Découvrez nos publications sur la rédaction, la stratégie de contenu et le référencement
Auteur : Isabelle Canivet