Pour les friands de statistiques sur le comportement utilisateur : un beau petit résumé d’une étude de suivi du regard portant sur la consultation des résultats dans les moteurs de recherche. A lire sur le Journal du Net, en cinq à dix minutes, dans un format agréable.
Pas de grande découverte, mais des chiffres parlants qui confirment, une fois de plus, l’importance de se positionner bien haut dans les pages de résultat.
Dans ce dossier, “Eye-tracking study” a été traduit de manière peu élégante : “analyse du tracking des yeux”… de quoi faire bondir nos amis québécois 😉
Pour rappel, le terme exact est “oculométrie“, mais peut aisément être remplacé par “étude de suivi du regard”.
Sur cette parenthèse linguistique…
Commentaires des lecteurs
Comment by Laurent — 6 April 2007
Il y avait une autre étude de Nielsen qui montrait une lecture en F shapped pattern.
Jolies traductions 😉 je note
Bonnes vacances
Comment by katsoura — 10 April 2007
Dans son dernier livre récemment traduit en français (Prioritizing Web Usability) Nielsen annonce que 93 % des testeurs se limitent à la première page et moins d’1 % vont à la troisième et suivantes.
Sur cette 1re page, 52 % ne “scrolent” pas (par méconnaissance, fainéantise, désintérêt) et plus de la moitié des clics sont effectués sur le premier résultat !
Pour info, ces tests sont enregistrés par caméra (une vers l’écran, l’autre vers l’utilisateur) et la personne doit effectuer des tâches déterminées en exprimant oralement ses démarches. Un ou plusieurs observateurs sont placés derrière la personne pour suivre le déroulement des opérations.
Quel est ton avis sur la fiabilité de ces techniques (eyetracking et expression orale) ?
Comment by MiKE — 13 April 2007
L'”oculométrie”, en voilà une bien belle science ! Dommage qu’on ne me l’ait proposé au lycée 😉
Et puisque tu nous nargues avec tes montagnes, perso je serais dans quelques heures à http://sayulita.com !
Comment by toms — 14 April 2007
merci!
Comment by jmh — 15 April 2007
@ Katsoura : Ces techniques (eye-tracking et expression orale) offrent un éclairage parmi d’autres sur la réalité du comportement utilisateur. Personnellement, j’aime bien multiplier les éclairages (eyetracking + analyse des statistiques de fréquentation + sondage + analyse des besoins + analyse heuristique + …) pour me faire une idée la plus juste possible des frustrations ou satisfactions rencontrées par les utilisateurs. Sur le plan académique, l’oculométrie m’intéresse, mais, à mes yeux, ce n’est pas la technique la plus intéressante dès lors qu’il s’agit d’améliorer concrètement un site web. J’aime les tests un peu plus informels, peu coûteux et finalement plus proches des conditions naturelles d’utilisation d’un site web.