J’ai pris un certain plaisir à lire un récent billet d’Aymeric Jacquet à propos de ces concurrents que l’on aime détester.
Y passent à tour de rôle :
Mon point de vue ?
D’un côté :
Je ne sous-estime pas la capacité de certains amateurs (dans le bon sens du terme) à réaliser d’excellents produits.
Je ne dédaigne pas les sites “clé sur porte”, qui peuvent offrir un rapport qualité-prix réellement attrayant.
Il m’arrive de voir certaines agences facturer exagérément certaines productions qui n’en valent pas le coût.
D’un autre côté :
(Et là, je prêche pour le camp des professionnels)
Je crois dans l’expérience et le métier.
Je pense que l’amateurisme a ses limites dès que les ambitions du site atteignent un certain seuil.
En particulier sur les projets d’envergure (gros volume de contenu, multiples acteurs, dimension internationale, concurrence aigüe, enjeux commerciaux, construction d’une identité corporate, exploitation de bases de données, interactivité, ambitions en termes de visibilité, d’impact, de trafic,…). C’est dans ces projets-là que je doute le moins de notre valeur ajoutée.
Commentaires des lecteurs
Comment by Sitenreveuxyenrena — 27 June 2007
:-), J’ai fait mon premier site web avec powerpoint…
Un truc de fous.
Comment by Aymeric Jacquet — 28 June 2007
Saches Jean-Marc que je suis totalement d’accord avec ton point de vue, je connais des amateurs qui font un travail technique formidable et des agences qui revendent des prestations basiques à des prix honteux. Ce que je reproche en général aux “concurrents que l’on aime détester”, ce n’est pas forcément leur manque de connaissance technique, mais bien une vision non complète de ce que internet peut apporter à un client et donc de la pluvalue potentielle d’un projet.
Comment by Francois — 28 June 2007
Du point de vue du client et en fonction de son niveau de méconnaissance de l’Internet au sens large (un peu le syndrôme de la bouteille à la mer) il lui est souvent difficile de comprendre la différence entre deux propositions de services.
Difficile du coup pour qu’un client comprenne les enjeux de son site en rapport aux objectifs de son entreprise. Cela équivaut parfois à prêcher dans le désert. Qui n’a jamais vu ces mines dubitatives en argumentant l’importance de tel aspect “technique” pour le référencement du site?
Une check-liste comme ton livre 60questions est certainement un excellent point de départ.
Reste encore à faire comprendre la perception et les besoins des personnes qui vont consulter le site … souvent opposés au désir du client de parler de lui et de son nombril.
Il faut du temps et l’acquisition d’une expérience par le client. Et encore c’est pas toujours gagné 🙂