En primeur pour les lecteurs de ce blog, mon dossier sur les sites web des ONG.
Les sites internet des organisations humanitaires font preuve, la plupart du temps, d’un réel dynamisme. Certains n’ont absolument rien à envier aux grosses entreprises privées. Néanmoins, les ressources restent variables et la qualité n’est pas toujours au rendez-vous.
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Commentaires des lecteurs
Comment by Matthieu — 1 August 2007
Le site d’ATD Quart Monde Belgique représente bien la tendance “cheap” récurrente dans le monde associatif. On met en ligne des contenus, grâce à un amateur bénévole interne créateur de site web. L’économie de coût peut paraître substancielle, surtout quand on a mis en place un site open source, mais le site ne parle alors qu’à ceux qui sont déjà convaincus. Résultats des courses, le site internet a la même fonction qu’un intranet, ni plus ni moins, et a très peu de chance de trouver un public externe, et à fortiori de convaincre de nouveaux donateurs. Et l’association se tourne alors vers des professionnels, en ayant “perdu” du temps, et de l’argent.
Comment by jmh — 1 August 2007
@ Stef : La question que tu soulèves est fondamentale. Que retire-t-on de notre investissement en communication ? Est-ce que cela en vaut la peine ? Réfléchir au retour sur investissement est une nécessité aussi bien pour le privé que l’institutionnel et l’associatif (qui doivent pouvoir justifier l’usage des fonds qui leur sont accordés). Il faut éviter de surinvestir dans la communication, je te l’accorde. Sans quoi l’entreprise s’éloigne de sa mission (les vaccins, par exemple, que tu évoques). Mais sous-investir n’est pas un bon calcul non plus. Les entreprises humanitaires ont besoin de visibilité. L’information, dans ce secteur, peut s’avérer stratégique. Greenpeace ou l’UNICEF auraient-ils atteint l’influence qu’ils ont aujourd’hui s’ils avaient négligé leur communication ? Je ne pense pas. Donc je dirais simplement : gardons le sens des proportions.
Comment by Stef — 1 August 2007
Quand on connait le prix que coute un développement complet d’un site, je suis parfois outré de penser que des gens ont fait des dons qui vont profiter à des créateurs de site: le site de l’unicef par exemple, il a du couter certainement 30 000 euros: ça fait combien de vaccins ça ? 10 000 ? Combien de médecins sur place ? Un médecin pendant 6 mois ? Alors, oui, toutes ces associations doivent avoir un portail, mais à la vue des coûts, et quand on réfléchit au nombre de visite qu’ils doivent avoir par jour ( à mon avis un unicef doit tirer dans les grand maximum 5000 visites par jour, les autres moins connus ont surement moins de visites), je trouve que ce type de site n’en vaut pas la peine.
Comment by Thomas — 24 February 2009
Bonjour,
je me permets de participer à l’échange, un an et demi après qu’il ait eu lieu :), mais ce n’est pas le moindre des avantages d’internet que d’archiver si précisément les conversations.
En effet les couts de la communication peuvent paraitre indécent/inutile au vu des besoins matériels des missions. Pourtant la présence à l’esprit des problèmes rencontrées par les associations sur le terrain dépend aussi des investissements et de l’attention portés aux témoignages et à ce qui permet de véhiculer ces témoignages.
Aujourd’hui, internet permet à moindre cout (mais avec du temps) de fédérer un réseau d’acteurs et de les faire travailler sur un même sujet, de leur faire partager leurs bonnes pratiques, de rencontrer et d’échanger avec des internautes qui se sentent concernés par ces sujets. Et toute ces pratiques permettent de gagner du temps et des ressources pour les missions. C’est avec ces réflexions que l’Agence Française de développement propose la plateforme de blogs http://www.solidairesdumonde.org
L’idée est de est de créer un carrefour d’échange et une base de données de témoignages et de discussions sur la solidarité et le développement.
A bientôt sur la plateforme peut être
Thomas