A vrai dire, quand je regarde dans le rétroviseur du web, je vois ceci…
Première génération : le nombril
Développer la “notoriété” de l’entreprise. Montrer ses plus beaux bureaux, son passé glorieux. Avoir une belle “carte de visite”. Regarder son nombril. Telle était souvent la caractéristique des premiers sites web.
Un site web qui commence par “historique” ou “organigramme” trahit, de facto, une forme d’égocentrisme. Ces rubriques n’intéresseront que le Président d’honneur, et encore.
La question qui occupe le centre d’un site de première génération est le “Qui sommes-nous ?“.
Voici à quoi ressemble une architecture de première génération :
Exemple d’architecture de première génération :
Source : www.electrochrome.fr
Deuxième génération : l’étagère
Mettre l’offre en valeur, les produits, les services,… telle est l’ambition du site web de deuxième génération.
On dépasse le stade de la carte de visite, on accepte de mettre l’entreprise en retrait derrière ce qu’elle vend. Le site web est déjà plus centré sur les besoins de l’utilisateur, mais il n’est pas à l’abri du jargon commercial (pour les produits) ou administratif (pour les services).
La question qui occupe le centre d’un site web de deuxième génération est : “Que faisons-nous ?”.
Voici des rubriques typiques d’une architecture de deuxième génération :
Source : www.sapagroup.com/…
Troisième génération : l’action
Le site web de troisième génération est entièrement tourné vers les utilisateurs. Il utilise des verbes d’action qui collent aux motivations pour lesquelles les gens sont venus ou pourraient décider de venir.
La question au centre d’un site web de troisième génération est : “Ce que vous pouvez faire ici”.
Voici un exemple d’architecture de troisième génération (telle que je la définis ici… car ça nous ramène quelque part au web “2.0”) :
Source : feedburner.com
Ci-dessous, le site LinkedIn exprime son offre dans la partie centrale de l’écran, exclusivement sous la forme d’arguments et d’actions.
Source : linkedin.com
Bien sûr, une rubrique “Qui sommes-nous” reste nécessaire (et même obligatoire dans le cas de l’e-commerce), mais les sites actuels (du moins les bons) laissent la part belle aux utilisateurs.
Y aura-t-il une quatrième génération d’architecture ? Celle que l’utilisateur dessine lui-même ? Notez que les expériences en la matière n’ont pas toujours été concluantes. La BBC, par exemple, après avoir tenté l’affaire pendant un an, est revenue vers une page d’accueil statique, non modulable.
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