Le site centré utilisateur l’emporte sur le PageRank sculpting. Google encourage une bonne architecture de l’information, une bonne navigation, des URL pertinentes pour les moteurs, des liens internes et externes pertinents vers des sites bénéficiant d’un bon Trustrank.
Matt Cutts encourage de mettre en place une bonne architecture de l’information (par exemple en mettant les produits les plus demandés au premier niveau, plutôt que de les enfouir au niveau le plus profond du site), une navigation intuitive, le recours aux URL search engine friendly, etc., plutôt que de recourir au PageRank Sculpting.
Le PageRank est l’indice de popularité d’une page web d’un site.
La page A bénéficiant d’un haut PageRank (par exemple 6 ou 7 – soit une bonne popularité) peut distribuer de sa popularité en pointant vers la page B (ou plusieurs autres pages : B, C, D, etc.).
Comment cela fonctionne-t-il ?
La page du site A bénéficie d’un PageRank élevé et pointe vers la page B, A distribue de sa popularité à B (100%).
Si la page A pointe vers les pages B et C, la page A distribue de sa popularité aux deux pages, soit 50% à B et 50% à C.
Pour mettre la page C en valeur, il faudrait donc faire pointer le lien de la page A uniquement vers C, mais quid des autres liens sortant à partir de la page A ?
C’est précisément là qu’intervient l’attribut nofollow qui dicte aux moteurs de ne pas suivre ce lien, et donc de ne pas distribuer de la popularité de la page A vers telle ou telle autre page.
Le PageRank Sculpting quant à lui, est cette pratique SEO qui vise à changer le processus naturel du PageRank à l’intérieur d’un site afin de modeler la distribution du PageRank. Le but est de donner plus de poids à une page plutôt qu’à une autre et améliorer la visibilité de pages profondes d’un site internet, compensant ainsi une architecture défectueuse.
Si l’attribut nofollow n’est plus pris en compte, les webmasters pourraient alors être tentés de ne plus faire de liens, tant à l’intérieur d’un site que vers l’extérieur, ou alors beaucoup moins, afin de ne pas distribuer de la popularité d’une page vers une autre qui ne devrait pas en bénéficier.
Cela pourrait remettre en cause, par exemple, la construction des liens rapides (shortcuts) qui offrent une navigation transversale du site : les liens vers des ressources supplémentaires, les liens contextuels, etc. Autant de services à l’utilisateur.
Matt Cutts affirme que Google encourage la création interne de liens ainsi que les liens pointant vers des sites bénéficiant d’un bon indice de confiance.
Il s’agit de faire des liens de qualité d’une page vers une autre plutôt que de faire une kyrielle de liens sans valeur ajoutée (par exemple vers les mentions légales sur toutes les pages d’un site).
Interviennent ici également tous les facteurs déterminant un bon lien : intitulé explicite riche en mots-clés, relation entre le lien et la page destinataire, texte autour du lien en relation avec celui-ci, etc.
Seule exception pour recourir à l’attribut nofollow : les feeds RSS, qui, selon Matt Cutts ne sont d’aucune utilité pour les internautes et n’ont donc pas d’intérêt à apparaître dans les résultats des moteurs de recherche. Il ajoute néanmoins que même dans ce cas-là, le recours au nofollow n’est pas nécessaire, car Google sait faire la différence entre les feeds RSS et les pages web.
Conclusion : architecte de l’information à votre arborescence, rédacteur à vos liens et aux SEO, travaillez lien dans le lien…
Sources : PageRank sculpting
Pour aller plus loin : Blog Paradiseo
Optimisez votre référencement et votre architecture d’information !
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