Query encryptions : impact et solutions
Depuis 2012, Google a mis en place le cryptage des données de navigation de l’utilisateur.
Un bon point pour la protection de la vie privée étant donné que le visiteur passe en navigation sécurisée (https://). Google collecte toujours les informations, mais elles ne sont désormais plus disponibles publiquement.

Le cryptage des données a des conséquences catastrophiques sur l’analyse du trafic du site. Une partie des données statistiques n’est plus disponible : les statistiques du site ne fournissent plus les mots clés saisis lors de sa requête.
Les problèmes issus de la perte de ces données
Les mots clés saisis par le visiteur sont inconnus, ce qui pose problème :
- Comment identifier le langage de l’utilisateur si 10% ou plus des mots clés sont inconnus et comment optimiser les pages sur ceux-ci ?
- Comment savoir si le trafic généré est issu d’un mot clé saisi dans le champ de requête du moteur de recherche ou d’un mot clé payant issus d’une campagne de liens sponsorisés ?
- Comment améliorer son architecture d’information et la ligne éditoriale, comment mettre en place un calendrier éditorial ou adapter sa stratégie de contenu, etc. ?
- Comment améliorer sa stratégie linguistique si le gestionnaire de contenu ne connaît pas les mots clés ?
- Comment proposer un contenu adapté aux mobinautes si le trafic et les mots clés sur les terminaux mobiles (portable, tablette, etc.) n’est pas connu.
Quelques piste pour accéder aux données
- Créer un compte Google Webmaster Tools de Google et le consulter : les mots clés saisis par le visiteur sont encore disponibles, d’autant plus que l’outil Google Webmaster Tools fournit d’autres informations clés : les erreurs 404, les problèmes de crawling par les robots, les liens entrants vers le site, le contenu dupliqué, etc. Grâce à ces indications, on peut identifier certains problèmes de navigation, identifier des pages populaires grâce aux liens entrants, etc.
- Analyser les sitelinks d’un site qui donnent également des informations quant aux pages populaires d’un site.
- Aller surfer sur les réseaux sociaux pour identifier le langage utilisateur, les thèmes porteurs, etc.
- Consulter également tous les outils Google pour la recherche de mots clés (Google Suggest, Google Adwords, Google Trends, Recherches associées, etc.) et les générateurs de mots clés.
- Analyser les logs du moteur de recherche interne et les données statistiques de l’hébergeur qui fourniront des informations clés quant au langage de l’utilisateur.
- Mener des tests utilisateurs pour déceler les problèmes d’interface, voir comment faire, les trucs et les astuces consignés dans notre livre Stratégie de contenu mise en pratique, Eyrolles, 2012.
- Croiser les données avec Bing et Yahoo (qui correspondent à 5 % des recherches des internautes).

Avec l’introduction de Google Search, plus Your World qui offre une page de résultats avec une proposition de résultats personnalisés (uniquement si l’internaute est connecté sur son compte Google), la page offre en moyenne 4 résultats totalement personnalisés basés sur Google+ et le réseaux d’amis.
Ceci ajouté à l’historique des recherches et la géolocalisation, chaque internaute bénéficie d’une page de plus en plus personnalisée.
Pour le SEO, l’impact est non négligeable et la notion de positionnement a de moins en moins de sens.
Seule alternative : l’analyse des statistiques et du taux de transformation. Mais avec le chiffrage dont nous avons parlé dans cet article, la tâche se révèle de plus en plus difficile.
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