Inbound Marketing : le remplaçant du publireportage ?

Amusant, non ? A mesure que le “publireportage” s’évapore, le “inbound marketing” grandit.

L’un remplace l’autre, visiblement. Mais s’agit-il d’un effet de mode linguistique (un autre mot pour dire la même chose) ou d’une évolution fondamentale du marketing ?

Source : Google Tendance des Recherches

Dans l’usage :

Le terme “inbound marketing” semble naître vers 2007 et exploser dans l’usage depuis 2012.

Le terme “publireportage” était fort utilisé avant 2005. Il s’est fortement tassé depuis 2007.

Ci-dessous, une définition du “inbound marketing” que je trouve, si je peux me permettre, complètement inconsistante. Le “inbound marketing” reviendrait à proposer spontanément des contenus et services utiles à ses clients ou prospects.

Si l’on se calque sur ce type de définition (malheureusement propulsée par Google), on peut ranger les émissions de télé-achat au rayon du inbound marketing.

Le télé-achat, c’est utile, c’est spontané, en mode “3 raisons pour lesquelles vous devez ABSOLUMENT acheter cette cafetière MAINTENANT”.

Source : L’émission Télé-Achats avec Pierre Bellemare, via le site lesmotsdejulie.com.

Cette définition-ci me paraît déjà bien plus fine :

Source : evolyos.com

Cependant, y regarder de près, le “Inbound Marketing” ne serait rien d’autre que le “Marketing Internet” !

Donc, dans un sens – et cela a été ma première impulsion en écrivant cet article – le concept de “Inbound Marketing” n’est pas un concept. C’est juste une façon d’appuyer la différence apportée par le média web. Nous quittons, en effet, un monde où la publicité était émettrice (“outbound”), pour glisser vers un monde où chaque acteur, chaque entreprise, chaque institution, met à disposition (“en ligne”) de quoi attirer des visiteurs qu’on espère qualifiés et transformables en clients.

L’allergie aux “On vous revend la roue que les Romains ont découverte” m’amènerait  à dire que, pour notre part, nous ne faisons pas dans le “inbound marketing” depuis 4 ans, nous faisons de la stratégie éditoriale basée sur le référencement naturel depuis 20 ans. Mais je vais, une fois de plus, me faire des ennemis 😉