Bonjour à toutes et à tous,
Suite à notre petite soirée “neurosciences éditoriales”, de nombreuses personnes sont revenues vers nous pour demander un REPLAY. Alors, dans un premier temps, nous voulions partager avec vous un résumé des points abordés. Par la suite, nous partagerons l’entièreté de la conférence.
Cet article est strictement protégé par les droits d’auteur. Toute reprise de contenu sans citation explicite est passible de poursuites. Nous sommes une micro-entreprise qui s’investit dans l’innovation. L’expérience nous oblige à nous montrer rigoureux sur ce point. Merci de votre compréhension.
Alors, suite à notre plongée dans l’océan de nos neurones, voici 12 points que nous vous proposons de retenir :
Comme une empreinte digitale, notre réseau de neurones est complètement singulier. Un simple stimulus visuel va générer des mots différents chez les uns et les autres. Développer l’originalité de votre regard sur le monde pourra faire de vous un·e excellent·e rédacteur·trice !
Se passer du visuel revient à considérablement déforcer notre communication. Au moins 50% de notre cerveau est câblé pour interpréter des stimuli visuels. Une image arrive au cerveau 60.000 fois plus vite que du texte. A l’autre bout, le désordre visuel perturbe la lecture.
Un lecteur livré à lui-même décroche très vite de vos propos. Maintenir l’attention est un vrai défi. La rédactrice ou le rédacteur ambitieux se doit de relancer épisodiquement l’attention. Ou d’utiliser des techniques de narration captivantes. Un temps mort et adieu !
Les internautes sont sollicités tout azimut sur un site web, Confrontés aux liens hypertextes, aux boutons, aux menus, ils sont sans cesse dans des processus de navigation et de décision. L’art de la simplicité, la lisibilité et l’ergonomie éditoriale sont cruciaux.
Lorsque vous faites appel au sensoriel dans vos écrits, vous avez le pouvoir de réellement activer le cortex sensitif de vos lecteurs. Souvenez-vous du VAKCOG : les 5 sens ainsi que le cénesthésique. Imaginer une scène active les mêmes neurones que si vous la vivez !
Jamais les notions de connotation, d’association sémantique ou de polysémie n’auront été aussi physiquement appréhendées. Le rédacteur ou la rédactrice professionnel doit pouvoir développer une conscience de l’écho des mots utilisés.
Contrairement aux mots abstraits, les métaphores visuelles, auditives ou tactiles ont le pouvoir d’activer le cortex sensoriel. L’effet sur le lecteur en est décuplé. C’est toute la différence entre une abstraction traitée par le néocortex et une sensation qui nous fait vibrer.
Lorsque nous ressentons une émotion, notre corps libère de la dopamine. Cette hormone renforce considérablement notre fonctionnement cognitif ainsi que la mémorisation des événements qui se jouent à ce moment-là. En clair, l’émotion décuple la mémoire.
Chaque fois que vous répétez un message ou une association d’idées, vous renforcez son ancrage dans le cerveau. Les publicitaires le savent depuis longtemps. Appuyer son message clé à différents endroits d’un texte n’a rien de stupide. La répétition n’est pas une punition.
Le stress est une réaction hormonale qui anticipe une situation indésirable et pousse à la fuir ou à rentrer en résistance. Pour éviter que votre lecteur ne bute sur votre contenu ou ait envie de quitter la page, pratiquez donc une écriture rassurante !
Injectez les 4 paramètres suivants pour réussir vos conversions : la désirabilité, la faisabilité, une faible dépense d’énergie et un faible risque encouru. Et si booking.com avait tout compris de l’histoire de la lionne et du zèbre en pleine dépense d’adrénaline ?
Les techniques de narration hypnotique mises au point par Erik Erikson et largement popularisées aujourd’hui nous révèlent quelques perles syntaxiques susceptibles de rendre vos lecteurs particulièrement réceptifs. Plongés dans les ondes alpha, ils se laisseront volontiers guider.
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Dans le courant de l’été, nous rediffuserons l’intégralité de la conférence.
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P.S. Pour ceux qui nous ont adressé la question : OUI, vous pouvez profiter du tarif prévente même si votre dossier OPCO est validé après le 30 juin, pour peu que votre demande d’inscription nous soit communiquée avant cette date. Nous offrons également une souplesse sur les délais de paiement (contactez-nous pour définir une option qui vous convient). Vous ne serez pas déçus par ce voyage de 15 semaines 😉
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